SANTÉ
Quelques points importants...
Les voies respiratoires du rat sont sa grande fragilité, donc bien entendu qu'il adorera se nicher dans du foin mais celui-ci étant poussiéreux, il risque d'avoir des irritations pulmonaires pouvant dégénérer.
Les déjections et la litière souillée doivent être retirées tous les jours, cette litière doit également être changée complètement chaque semaine. L'urine des rats contient de l’ammoniac qui est toxique pour leurs poumons quand il est en trop grande quantité. Si le taux est trop élevé, le rat devient alors plus fragile face aux infections respiratoires, d'où l'importance d'une cage propre. Et puis convenons que cela est non seulement plus hygiénique et digne pour lui mais pour nous aussi !
Il est toujours difficile d’identifier la douleur chez nos amis les rats.
En effet, par nature, le rat va chercher à dissimuler les symptômes qui risquent de faire de lui une proie facile.
Le propriétaire d’un animal, lorsqu’il fait le choix d’adopter, est responsable du bien-être de celui-ci. Peu importe sa taille, son prix, son positionnement dans la chaîne alimentaire, son caractère… Vous avez choisi de l’adopter, c’est donc à vous seul que revient la responsabilité de son bien-être.
Il va donc de soi que si VOTRE animal souffre, il est de VOTRE responsabilité de consulter afin qu’il bénéficie d’un traitement adapté.
L’IASP (International Association for the Study of Pain) définit la douleur comme « une expérience sensitive et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ». La douleur associe donc une composante physique (dommage tissulaire par exemple) à une composante émotionnelle.
La douleur est un signal d’alarme qui aide, à sa façon, à la guérison. Par exemple, un rat qui a mal à la patte va éviter de s’appuyer dessus, et ainsi aider à une guérison plus rapide, ou au moins à réduire les risques d’un nouveau trauma s’additionnant au premier.
Même si votre rat a l’air en pleine forme, on ne peut décemment pas le laisser se balader avec une plaie béante, un morceau de queue qui pendouille, ou une infection bien visible.